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LA PERSONNE HANDICAPEE EN SOCIETE

 

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Selon la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, l’article L-114 énonce que « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant ».

Certaines personnes du fait de leur handicap spécifique (trisomie, autisme, personne atteinte de troubles intellectuels, moteurs, troubles stabilisés ou autres nécessitant des soins médicaux et une surveillance constante..) sont accueillies dans des structures spécialisées (MAS, FAM, Foyer occupationnel…) afin de leur apporter une aide appropriée pour qu’ils puissent accomplir tous les actes de la vie quotidienne.

D’autres, du fait d’un handicap physique (accident de la circulation, ménager ou autre…) sans altérations des fonctions intellectuelles, vivent et travaillent en milieu ordinaire dans la société, comme tout un chacun (obligation d’emploi des personnes handicapées en entreprise). En revanche, ils subissent, de manière récurrente et quotidienne, le regard « insistant » des autres, source d’isolement et de souffrance psychologique, renvoyant par la même à l’image de leur propre corps vécu, parfois subi.

En cela, peut surgir certains signes caractéristiques de l’anxiété, une dévalorisation de soi ou encore des symptômes d’ordres dépressifs.